29 juin 2007 - De Lescun à Borce
Je me lève à 7h10, bonne dernière comme d'habitude !
Côté météo, on s'en doutait, c'est bouché et il bruine un peu...déjà hier soir, ça s'était couvert et le Pic d'Anie avait disparu...
C'est encore une petite journée qui s'annonce et je ne vais pas m'en plaindre, ce qui fait que le petit déjeuner traine un peu (surtout qu'on s'est fait une belle omelette !) et qu'on ne quitte Lescun qu'à 9h30...Au moins, il ne pleut plus, c'est toujours ça !
Après une côte bien raide qu'on attaque dès le début et qui mène au camping, on arrive dans une magnifique forêt toute envelopée de brume. Certes, il n'y a aucun panorama sur le village qu'on vient de quitter, ni sur le cirque de Lescun, mais je trouve ce chemin fabuleux ; c'est très calme, on marche sans bruit sur un tapis de feuilles, on entend juste un torrent qui coule en contre-bas. Je n'avance pas, prends des photos, et j'essaye de voir des animaux, mais à part quelques oiseaux, je ne remarque rien de spécial malheureusement. C'est mon dernier jour, j'ai envie de trainer et d'en profiter au maximum, alors chacun son rythme, Richard part donc devant.
En sortant de la forêt, je traverse le hameau de Lhers, tout embrumé lui aussi, et entame une dure montée sur un raidillon herbeux couverts d'orchidées.
C'est là que je double le groupe des 4, qui ont dormi à l'autre gite de Lescun ; ils sont de Val d'Isère et marchent depuis Hendaye jusqu'à Etsaut, avec une agence qui s'occupe de leurs bagages. Je discute un peu avec celui qui marche en tête, et qui a les yeux rivés sur son GPS...il est le premier à dire que sur ce chemin, c'est plus gadget que vraiment utile : Il me dit "attention, là, ça va tourner à gauche", et effectivement, comme nous sommes sur une piste et qu'il y a un virage, nous tournons à gauche...trop fort le GPS ! En ce qui me concerne, cet engin me servirait surtout,si je suis perdue, à me replacer sur la carte grâce aux coordonnées...
Je continue ensuite devant, sur le GR qui coupe les lacets de la piste dans la forêt...la vue est toujours bouchée, j'en profite pour photograpier les fleurs (oeillets et vipérine) !
Le topo-guide précise qu'arrivé au col de Barrancq, il n'y aura pas de vue à cause des arbres, je ne m'attarde donc pas, et continue de grimper, car en revanche, à la sortie du bois, il devrait y avoir un panorama sur la vallée d'Aspe et le pic du midi d'Ossau...Malheureusement, les nuages sont toujours là...
J'enchaine rageusement les pas, en me répétant : "je ne m'arreterai pas pour déjeuner avant d'avoir vu l'Ossau"...
Ca monte, ça monte, et un peu après midi, le miracle arrive : le soleil perce au-dessus des arbres, encore un peu embrumés, et je peux déjà sentir la différence de température sur mon visage, tandis que mes pieds sont encore dans les nuages...
En me retournant, à travers les arbres, j'arrive à distinguer les sommets de la vallée de Lescun, et je me dis que je vais peut-être bientôt pique-niquer !!
Ca y est, c'est la sortie du bois : la récompense est magnifique ! Un grand ciel bleu, une mer de nuage d'où émergent les sommets, et des fleurs, toujours des fleurs ! Les rhododendrons rougissent les pentes, c'est vraiment très beau ! Je m'installe dans l'herbe un peu plus haut à l'écart du GR, pour une bonne heure de pause face au spectacle.
Perchée au dessus du chemin, hors de vue, je vois défiler les compagnons de route de la journée : d'abord les quatre de Val d'Isère qui ont du pique-niquer plus bas, et qui hurlent "Waouah ! la vue !!"...ça me faire rire, on a tous la même réaction en sortant du bois, forcément ! Puis Richard, que je croyais bien devant mais qui me dira plus tard qu'il a grimpé beaucoup plus haut pour avoir la double vue, de chaque côté du col...bien joué !
Je finis pas repartir et entame la descente vers Borce, d'abord dans une forêt, puis dans une grande pente de fougères, où le sentier est creusé et très étroit, ce qui rend les passage de mes grosses chaussures difficile ! je manque de trébucher plusieurs fois !
Le village est en vue, ce qui donne de la force pour terminer la descente.
Borce est un très joli village médiéval, j'y arrive et passe devant l'église à 15h au lieu de 15h30, la descente, ça a toujours été plus facile pour moi, même si les genoux souffrent un peu.
Je parcours la rue principale, déserte, à la recherche du gite, arrive au café-épicerie où une flèche indique sa direction, remonte les escaliers qui me ramènent à l'église à côté de laquelle se trouve le gite ! Un tour pour rien !
Dans cet escalier je croise une dame très énergique qui descend en m'interpelant : "Aurélia ? Bonjour et bienvenue, le gite est là, votre place est réservée, installez-vous ! " ... "euh..oui, bonjour, merci..."
C'est surprenant et pas désagréable comme accueil, j'ai l'impression une seconde d'être une célébrité !! (même si je me doute que le scénario le plus probable, c'est que quelqu'un qui est arrivé avant moi a réservé et prévenu qu'une jeune (ben oui quoi ? ) fille n'allait pas tarder à arriver ! Pas la peine d'être Sherlook Holmes non plus !!)
Voilà donc ma dernière étape qui s'achève. Rituel douche-lessive-installation ; le gite est très confortable, avec un petit jardin ensoleillé derrière, où j'étends le linge. Pendant ce temps arrive un espagnol barbu, fourbu, qui se pose pour une sieste.
Je pars ensuite arpenter les rues du village, très calme et ensoleillé, ce n'est pas très grand et j'ai vite fait le tour ; je tombe sur la camionette du boucher, et décide d'en profiter ; il ne faut pas être pressé, car un papi et une mamie sont devant moi et il faut bien échanger les nouvelles de la semaine, vu que le boucher, il ne passe que le vendredi ! Ca tombe bien, moins pressée que moi, là, il n'y a personne, je prends le soleil sur un petit banc à côté, en attendant mon tour. Le boucher, c'est le lien social du village on dirait ! A part le bar-épicerie, il n'y a pas de commerces dans ce vilage..."Qu'est-ce que ce sera pour la demoiselle ? deux tranches de gigot ? ah oui, il vous faut des forces pour marcher ! Ah, c'est votre dernière journée, dommage"
...Ben oui dommage, mais que voulez-vous, les vacances ne sont pas éternelles... Gigot-haricots verts, donc, pour ce soir, parce que les pâtes et le pain, au bout d'un moment...
Comme toute bonne fin de rando, en fin d'après midi, c'est le rassemblement à la terrasse du bar : Eliane, la femme énergique de toute à l'heure, accueille les randonneurs, s'occupe du bar, du gite, et de l'épicerie. Quelle gouaille elle a !
On retrouve les compagnons de route (Richard), de vieilles connaissances (les Bretons), et des nouvelles têtes, plus ou moins fatiguées, dont un gars décomposé, qui doit faire de longues étapes, puisqu'il vient d'Hendaye mais qu'on ne l'a jamais vu, et un autre, Stéphane, qui fait le GR10 dans l'autre sens. Ce dernier intéresse beaucoup Richard, qui enquête sur la suite du chemin, et qui élabore des plans pour faire une étape demain, avant le départ du bus...il n'a vraiment pas envie de s'arrêter ! Les Bretons, qui s'y sont promené aujourd'hui, nous confirment que l'aller retour au chemin de la mâture (le début de l'étape suivante), et faisable en moins de trois heures. Notre bus du lendemain étant à 13h20, il ne faut pas trop insister pour m'entrainer dans cette histoire et pour se mettre d'accord : demain, on part à 7h pour en profiter de la montagne et du beau temps jusqu'au dernier moment, et repousser la fin des vacances !
Entre temps, Eliane, toute excitée par la présence de Jorge, l'espagnol barbu qui a reçu un coup de fil d'une radio espagnole, nous explique qu'il est en route depuis un moment, et qu'il enchaine en 80 jours, le GR11 et le GR10 (c'est à dire qu'il est parti de la Méditerrannée, a traversé les Pyrénées côté espagnol par le GR11 pour rejoindre l'Atlantique, et retourne maintenant à la Méditerrannée par le GR10, comme nous...) Il est en fait envoyé pour fêter les 10 ans d'un site internet (www.pirineos.com), et envoie tous les jours le récit de ses aventures par internet, grâce à l'ordinateur portable qu'il transporte (le fou !)
Eliane a contacté un journaliste du canard local, et me demande de faire une photo pour l'article... je m'exécute de bon coeur. Elle fait rire tout le monde, à courir partout en interpellant tout son monde !
A 19h30, quand je rentre pour payer les bières, Eliane me propose un verre de Jurançon pour me remercier de photos...franchement, ce n'est pas nécessaire, je viens juste pour payer et puis on a pris une bouteille pour le diner...mais visiblement, je n'ai pas tellement le choix. Les autres commencent aussi à rentrer, soit pour régler, soit pour prendre des choses à l'épicerie, soit pour demander à Eliane de réserver au resto du village d'à côté, pour ceux qui le souhaitent etc... et là, tout s'emballe !! "Allez, j'offre l'apéro à tous mes clients ! doux ? sec ? " Nous voilà tous un verre à la main, tout le monde discute, Jorge est assailli de questions sur son aventure, Eliane parle à tout le monde en même temps, aux clients, au téléphone, et moi, je tends mes pièces pour régler depuis 10 minutes, sans succès, tout ça se finit en fou rire...
A 20h30, on arrive enfin à s'échapper pour aller diner au gîte, suivi des Bretons. Nous rejoindront ensuite un groupe de six personnes qui arrivent de Bordeaux et font escale ici avant d'aller demain faire du canyoning en Sierra de Guarra.
Après cette bonne soirée, on prépare les sacs pour demain, pour ne prendre que le minimum en laissant le reste au gite, afin d'être sur le pont au plus tôt.
Côté météo, on s'en doutait, c'est bouché et il bruine un peu...déjà hier soir, ça s'était couvert et le Pic d'Anie avait disparu...
C'est encore une petite journée qui s'annonce et je ne vais pas m'en plaindre, ce qui fait que le petit déjeuner traine un peu (surtout qu'on s'est fait une belle omelette !) et qu'on ne quitte Lescun qu'à 9h30...Au moins, il ne pleut plus, c'est toujours ça !
Après une côte bien raide qu'on attaque dès le début et qui mène au camping, on arrive dans une magnifique forêt toute envelopée de brume. Certes, il n'y a aucun panorama sur le village qu'on vient de quitter, ni sur le cirque de Lescun, mais je trouve ce chemin fabuleux ; c'est très calme, on marche sans bruit sur un tapis de feuilles, on entend juste un torrent qui coule en contre-bas. Je n'avance pas, prends des photos, et j'essaye de voir des animaux, mais à part quelques oiseaux, je ne remarque rien de spécial malheureusement. C'est mon dernier jour, j'ai envie de trainer et d'en profiter au maximum, alors chacun son rythme, Richard part donc devant.En sortant de la forêt, je traverse le hameau de Lhers, tout embrumé lui aussi, et entame une dure montée sur un raidillon herbeux couverts d'orchidées.C'est là que je double le groupe des 4, qui ont dormi à l'autre gite de Lescun ; ils sont de Val d'Isère et marchent depuis Hendaye jusqu'à Etsaut, avec une agence qui s'occupe de leurs bagages. Je discute un peu avec celui qui marche en tête, et qui a les yeux rivés sur son GPS...il est le premier à dire que sur ce chemin, c'est plus gadget que vraiment utile : Il me dit "attention, là, ça va tourner à gauche", et effectivement, comme nous sommes sur une piste et qu'il y a un virage, nous tournons à gauche...trop fort le GPS ! En ce qui me concerne, cet engin me servirait surtout,si je suis perdue, à me replacer sur la carte grâce aux coordonnées...
Je continue ensuite devant, sur le GR qui coupe les lacets de la piste dans la forêt...la vue est toujours bouchée, j'en profite pour photograpier les fleurs (oeillets et vipérine) ! Le topo-guide précise qu'arrivé au col de Barrancq, il n'y aura pas de vue à cause des arbres, je ne m'attarde donc pas, et continue de grimper, car en revanche, à la sortie du bois, il devrait y avoir un panorama sur la vallée d'Aspe et le pic du midi d'Ossau...Malheureusement, les nuages sont toujours là...
J'enchaine rageusement les pas, en me répétant : "je ne m'arreterai pas pour déjeuner avant d'avoir vu l'Ossau"...
Ca monte, ça monte, et un peu après midi, le miracle arrive : le soleil perce au-dessus des arbres, encore un peu embrumés, et je peux déjà sentir la différence de température sur mon visage, tandis que mes pieds sont encore dans les nuages... En me retournant, à travers les arbres, j'arrive à distinguer les sommets de la vallée de Lescun, et je me dis que je vais peut-être bientôt pique-niquer !!
Ca y est, c'est la sortie du bois : la récompense est magnifique ! Un grand ciel bleu, une mer de nuage d'où émergent les sommets, et des fleurs, toujours des fleurs ! Les rhododendrons rougissent les pentes, c'est vraiment très beau ! Je m'installe dans l'herbe un peu plus haut à l'écart du GR, pour une bonne heure de pause face au spectacle.
Perchée au dessus du chemin, hors de vue, je vois défiler les compagnons de route de la journée : d'abord les quatre de Val d'Isère qui ont du pique-niquer plus bas, et qui hurlent "Waouah ! la vue !!"...ça me faire rire, on a tous la même réaction en sortant du bois, forcément ! Puis Richard, que je croyais bien devant mais qui me dira plus tard qu'il a grimpé beaucoup plus haut pour avoir la double vue, de chaque côté du col...bien joué !
Je finis pas repartir et entame la descente vers Borce, d'abord dans une forêt, puis dans une grande pente de fougères, où le sentier est creusé et très étroit, ce qui rend les passage de mes grosses chaussures difficile ! je manque de trébucher plusieurs fois !Le village est en vue, ce qui donne de la force pour terminer la descente.
Borce est un très joli village médiéval, j'y arrive et passe devant l'église à 15h au lieu de 15h30, la descente, ça a toujours été plus facile pour moi, même si les genoux souffrent un peu.Je parcours la rue principale, déserte, à la recherche du gite, arrive au café-épicerie où une flèche indique sa direction, remonte les escaliers qui me ramènent à l'église à côté de laquelle se trouve le gite ! Un tour pour rien !
Dans cet escalier je croise une dame très énergique qui descend en m'interpelant : "Aurélia ? Bonjour et bienvenue, le gite est là, votre place est réservée, installez-vous ! " ... "euh..oui, bonjour, merci..."
C'est surprenant et pas désagréable comme accueil, j'ai l'impression une seconde d'être une célébrité !! (même si je me doute que le scénario le plus probable, c'est que quelqu'un qui est arrivé avant moi a réservé et prévenu qu'une jeune (ben oui quoi ? ) fille n'allait pas tarder à arriver ! Pas la peine d'être Sherlook Holmes non plus !!)
Voilà donc ma dernière étape qui s'achève. Rituel douche-lessive-installation ; le gite est très confortable, avec un petit jardin ensoleillé derrière, où j'étends le linge. Pendant ce temps arrive un espagnol barbu, fourbu, qui se pose pour une sieste.
Je pars ensuite arpenter les rues du village, très calme et ensoleillé, ce n'est pas très grand et j'ai vite fait le tour ; je tombe sur la camionette du boucher, et décide d'en profiter ; il ne faut pas être pressé, car un papi et une mamie sont devant moi et il faut bien échanger les nouvelles de la semaine, vu que le boucher, il ne passe que le vendredi ! Ca tombe bien, moins pressée que moi, là, il n'y a personne, je prends le soleil sur un petit banc à côté, en attendant mon tour. Le boucher, c'est le lien social du village on dirait ! A part le bar-épicerie, il n'y a pas de commerces dans ce vilage..."Qu'est-ce que ce sera pour la demoiselle ? deux tranches de gigot ? ah oui, il vous faut des forces pour marcher ! Ah, c'est votre dernière journée, dommage"...Ben oui dommage, mais que voulez-vous, les vacances ne sont pas éternelles... Gigot-haricots verts, donc, pour ce soir, parce que les pâtes et le pain, au bout d'un moment...
Comme toute bonne fin de rando, en fin d'après midi, c'est le rassemblement à la terrasse du bar : Eliane, la femme énergique de toute à l'heure, accueille les randonneurs, s'occupe du bar, du gite, et de l'épicerie. Quelle gouaille elle a !
On retrouve les compagnons de route (Richard), de vieilles connaissances (les Bretons), et des nouvelles têtes, plus ou moins fatiguées, dont un gars décomposé, qui doit faire de longues étapes, puisqu'il vient d'Hendaye mais qu'on ne l'a jamais vu, et un autre, Stéphane, qui fait le GR10 dans l'autre sens. Ce dernier intéresse beaucoup Richard, qui enquête sur la suite du chemin, et qui élabore des plans pour faire une étape demain, avant le départ du bus...il n'a vraiment pas envie de s'arrêter ! Les Bretons, qui s'y sont promené aujourd'hui, nous confirment que l'aller retour au chemin de la mâture (le début de l'étape suivante), et faisable en moins de trois heures. Notre bus du lendemain étant à 13h20, il ne faut pas trop insister pour m'entrainer dans cette histoire et pour se mettre d'accord : demain, on part à 7h pour en profiter de la montagne et du beau temps jusqu'au dernier moment, et repousser la fin des vacances !
Entre temps, Eliane, toute excitée par la présence de Jorge, l'espagnol barbu qui a reçu un coup de fil d'une radio espagnole, nous explique qu'il est en route depuis un moment, et qu'il enchaine en 80 jours, le GR11 et le GR10 (c'est à dire qu'il est parti de la Méditerrannée, a traversé les Pyrénées côté espagnol par le GR11 pour rejoindre l'Atlantique, et retourne maintenant à la Méditerrannée par le GR10, comme nous...) Il est en fait envoyé pour fêter les 10 ans d'un site internet (www.pirineos.com), et envoie tous les jours le récit de ses aventures par internet, grâce à l'ordinateur portable qu'il transporte (le fou !)Eliane a contacté un journaliste du canard local, et me demande de faire une photo pour l'article... je m'exécute de bon coeur. Elle fait rire tout le monde, à courir partout en interpellant tout son monde !
A 19h30, quand je rentre pour payer les bières, Eliane me propose un verre de Jurançon pour me remercier de photos...franchement, ce n'est pas nécessaire, je viens juste pour payer et puis on a pris une bouteille pour le diner...mais visiblement, je n'ai pas tellement le choix. Les autres commencent aussi à rentrer, soit pour régler, soit pour prendre des choses à l'épicerie, soit pour demander à Eliane de réserver au resto du village d'à côté, pour ceux qui le souhaitent etc... et là, tout s'emballe !! "Allez, j'offre l'apéro à tous mes clients ! doux ? sec ? " Nous voilà tous un verre à la main, tout le monde discute, Jorge est assailli de questions sur son aventure, Eliane parle à tout le monde en même temps, aux clients, au téléphone, et moi, je tends mes pièces pour régler depuis 10 minutes, sans succès, tout ça se finit en fou rire... A 20h30, on arrive enfin à s'échapper pour aller diner au gîte, suivi des Bretons. Nous rejoindront ensuite un groupe de six personnes qui arrivent de Bordeaux et font escale ici avant d'aller demain faire du canyoning en Sierra de Guarra.
Après cette bonne soirée, on prépare les sacs pour demain, pour ne prendre que le minimum en laissant le reste au gite, afin d'être sur le pont au plus tôt.