23 juin 2007 - De St Jean au plateau de Phagalcette
Je me réveille à 6h, tout est calme et je traîne dans mon beau duvet jusqu’à 6h30…Préparation tranquille du petit dejeuner : un bon chocolat chaud, avec du pain et du gâteau au chocolat de maman ! hmmm, les vacances commencent bien !
Je ne me presse pas, j’aime bien cette ambiance où tout dort encore, où il fait encore frais mais où on sent que ça ne va pas durer, vu le bleu du ciel…
La machine se met en route doucement…
A 9h, j’ai acheté du pain frais et je passe sous la porte St Jacques, me voilà sur le GR10, cap à l’Est !
A 9h, j’ai acheté du pain frais et je passe sous la porte St Jacques, me voilà sur le GR10, cap à l’Est !
Ca y est, il fait chaud et ça grimpe déjà, je suis tout de suite dans l’ambiance ; après avoir passé le village de Caro et un chemin très boueux,
le chemin monte très raide dans un champ, le long d’une clôture, vers le col d’Handiague. Avec 2 vautours, nous nous observons mutuellement, ils sont tout près et j’aimerais les voir décoller, mais ils restent immobiles…jusqu’à ce que je me coince dans une « échelle passe-barbelés » ; ces trucs-là, c’est vraiment du sport de les passer avec un gros sac !
le chemin monte très raide dans un champ, le long d’une clôture, vers le col d’Handiague. Avec 2 vautours, nous nous observons mutuellement, ils sont tout près et j’aimerais les voir décoller, mais ils restent immobiles…jusqu’à ce que je me coince dans une « échelle passe-barbelés » ; ces trucs-là, c’est vraiment du sport de les passer avec un gros sac !
Au col, je croise les premiers chevaux et vaches, et je fais ma première pause pâte de fruit…vraiment nécessaire ! Je prends conscience que la semaine ne va pas être facile, le sac est lourd ; mais les paysages sont déjà beaux, aujourd’hui, c’est la campagne basque à perte de vue…
Le bonheur matériel du jour, c’est d’avoir investi dans cette gourde Platypus : quelle facilité et quelle confort pour boire, sans perdre tout son énergie à enlever et à remettre la sac…
J’apprécie aussi le fait d’avoir 2 bâtons, ce n’est vraiment pas superflu !
Une piste descend ensuite longuement vers Estérençuby, où je m’arrête prendre un café, après avoir pique-niqué un peu plus haut, et avant d’entamer la dernière heure jusqu’au gîte sur le plateau de Phagalcette.
Je discute avec le cafetier, et je m’étonne que le village soit désert…il me dit que tout le mois de juin a été comme ça ; On m’avait dit que le GR10 était un boulevard, mais en ce qui me concerne, je n’ai croisé personne depuis ce matin ! (en plus, on est samedi…)
La dernière heure n’est pas la plus facile, toute en montée sur la route ; il fait chaud et lourd, pour une fois, je suis bien contente que le ciel soit voilé.
Et voilà le gîte Kaskoleta !
C’est vraiment un endroit charmant : le pays basque dans toute sa splendeur… C’est le temps de foins, les gens travaillent dans les champs…
C’est vraiment un endroit charmant : le pays basque dans toute sa splendeur… C’est le temps de foins, les gens travaillent dans les champs…
J’installe ma tente entre 2 passages de la machine qui met le foin en ligne, avant qu’il ne soit mis en « boule » ce soir. (Vous remarquerez comme je m’y connais bien en termes agricole !)
Le terrain est parfait, mou et sans cailloux, et je trouve une pierre idéale pour servir de maillet…Je la garderais bien mais est-ce bien raisonnable de porter des cailloux ??
Déballage des affaires ; on n’annonce pas de pluie, je pense que je vais laisser le sac dans l’avancée de la tente, et non avec moi à l’intérieur ; cette tente est bien pour une personne, et encore, en longueur elle est limite, pour moi ! Que les parents l’aient utilisée à deux m’épate vraiment !
Juste à côté du gîte, un peu en hauteur, ont été installées des tables d’orientation…j’y passe un moment, à admirer la fin d’après-midi.
Ce soir, c’est un bivouac confort, où je profite des commodités du gîte : douche et lessive, puis repas copieux, en compagnie de 4 cyclistes du Tarn assez fatigués, qui ont passé ici 3 jours à faire des boucles et gravir des cols, et d’un anglais de Manchester, qui arrive d’Hendaye, par le GR10… c’est reparti pour des vacances anglophones ! (Vous voulez pratiquer votre anglais ? restez en France et allez marcher !!!)
Je rejoins ma tente à 21h30…il fait encore clair, et tout est calme, depuis que les tracteurs ont fini leur travail…je me sens bien et je tombe de sommeil à 22h.